Marguerite Demers et Aurore

J'ai lu récemment le livre "Crimes et Châtiments - Tome II" écrit par Hélène-Andrée Bizier. Parmi les histoires qui m'ont plus particulièrement intrigué il y a le martyre du petit vendeur de tire Henry Taylor. Le petit est décédé le 12 mars 1868 (dans le quartier St-Roch de Québec) des suites de sévices de la part de la 2e épouse de son père William Taylor, prénommée Marguerite Demers. Y voyant plusieurs similitudes avec le cas d'Aurore Gagnon, j'ai révisé quelques pages d'histoire de cette dernière sur le site suivant:
http://www.canadianmysteries.ca/sites/gagnon/accueil/indexfr.html
Mais aussi, la généalogie sa marâtre Marie-Anne Houde, pour découvrir qu'elle était la fille de Trefflé Houde et de (je vous le donne en mille) ... Marguerite Demers!

Après m'être relevé de ma chaise , j'ai comparé l'information sur les deux Marguerite Demers en me demandant s'il s'agit de la même personne ou sinon quel est leur lien de parenté s'il y a lieu. Il faudrait pour cela trouver le mariage de Marguerite Demers et de William Taylor (vers 1866)... Cette Marguerite fut condamnée à une peine d'un an d'emprisonnement en février 1869. L'autre Marguerite épouse Trefflé Houde le 5 juillet 1870 à St-Pierre-les-Becquets. Intriguant...

André.

Dans l'acte de décès il n'est pas spécifié qu’il a été assassiné et il est âgé de 9 ans, fils de William Taylor et de défunte Julie Bourassa.

La seconde épouse de son père est Marguerite Dumais.
Vous retrouverez l'acte à la paroisse St-Roch de Québec page 279.

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Sur quel piton vous pesez pour mettre des adresses de site web ou une image ? Moi je n'ai pas le droit.

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Vous pouvez faire ÉDITER autant de fois que vous voulez tant que ce n'est pas à votre goût.

Je ne vois pas de lien de parenté entre les Dumais et les Demers

D'autant plus qu'il y a 14 ans de différence entre les 2 Marguerite



1ère Génération

1. Trefflé1 Houle, n. 1848 (fils de François Houle et Théotiste Dubé). Il a marié Marguerite Demers, 05 juillet 1870 à St-Pierre-Apôtre, Les Becquets, n. 1849 (fille de Basile Demers et Adélide Jacques).

Enfant(s) :

2. i. Marie-Anne2 Houde n. 21 avr 1891.


2e Génération

2. Marie-Anne2 Houde (Trefflé1 Houle), n. 21 avr 1891 à Ste-Sophie-de-Lévrard,Cté Nicolet,Qc,Canada, d. 12 mai 1936 à Repos St-François d'Assise Montreal. selon l'acte est mineure au mariage

Inhumée au cimetière Le Repos St-Francois-d'Assise, Montréal

Son procès se tient du 13 au 21 avril 1920

Marie-Anne Houde est emprisonnée tout l’été à la prison de Québec. Le juge a ordonné un long délai entre le moment de sa condamnation et la date de la pendaison, afin qu’elle puisse donner naissance à son enfant et le nourrir pendant les premiers mois de sa vie. Le 8 juillet 1920, Marie-Anne Houde accouche à la prison, pas d’un, mais bien de deux enfants: un garçon et une fille (Roch-Jean et Jeanne d’Arc). Ils sont immédiatement baptisés et ont pour parrain et marraine le gardien de la prison et la matrone.

La naissance de ses jumeaux éveille dans l’opinion publique un sentiment de pitié à l’égard de Marie-Anne Houde, ou du moins envers ses nouveau-nés. C’est l’un des facteurs qui favorise l’émergence, durant l’été 1920, d’une campagne de clemence en sa faveur, organisée par la Canadian Prisoner’s Welfare Association. Cette campagne porte fruit à la toute dernière minute. En effet, le 29 septembre 1920, deux jours avant la date prévue pour sa pendaison à la prison de Québec, le ministre fédéral de la Justice, Monsieur C. J. Doherty, décide de commuer la peine de mort de Marie-Anne Houde en emprisonnement à vie. Elle est alors transférée au pénitencier de Kingston, où elle passera pratiquement le reste de ses jours.
Elle a marié (1) Napoléon Gagnon, 22 juillet 1907 à Ste-Sophie-de-Lévrard,Cté Nicolet,Qc,Canada, n. 11 octobre1888 (fils de Philogène Gagnon et Angélique Marcotte), d. 20 janvier1915 à Deschaillons-sur-Laurent, sépulture 22 janvier1915 à Deschaillons-sur-Laurent. Elle a marié (2) Télesphore Gagnon, 1 fév 1918 à Ste-Philomène,Fortierville,Cté Lotbinière Qc,Canada, n. 11 juillet 1883 (fils de Gédéon Gagnon et Louise Lord), d. 30 aoû 1961 à Ste-Philomène,Fortierville,Cté Lotbinière Qc,Canada. Télesphore: Son procès se déroule du 23 au 29 avril 1920

Télesphore Gagnon se retrouve à la prison St-Vincent-de-Paul à Laval pour purger une peine de prison à perpétuité pour homicide involontaire à l’endroit de sa fille. Il semble qu’il soit un bon prisonnier, puisqu’il est libéré en 1925 pour bonne conduite. Certaines thèses évoquent également qu’il serait atteint d’un cancer de la gorge. Il retourne vivre à Sainte-Philomène de Fortierville, son village natal et lieu du décès d’Aurore Gagnon.

Revalidation du mariage le 2 juin 1912 à cause de consanguinité et il n'y a aucun empechement.

Enfant(s) de Napoléon Gagnon:

i. Gérard3 Gagnon n. 7 juin 1908 à Ste-Émilie,Cté Lotbinière,Qc,Canada, baptême 7 juin1908 à Ste-Émilie,Cté Lotbinière,Qc,Canada. il a 11 ans au moment du procès. La Cour se déplace à l’hôpital pour recueillir son témoignage car il est souffrant. En 1934, alors que sa mère est emprisonnée à Kingston (Ontario), il fait des démarches pour l’accueillir chez lui. Il precise dans sa correspondance qu’il a changé de nom et qu’il ne réside plus à Fortierville

Il a signé Thomas Mainville dans sa lettre envoyée pour faire sortir ses parents de prison

Il est fort possible qu'il ait épousé Clarice Michel.

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1ère Génération

1. William1 Taylor, n. 1829 (fils de Stephen Mathieu Taylor et Rébecca Hunt). Il a marié (1) Julie Bourassa, 23 nov. 1852 à St-Callixte de Plessisville (fille de Joseph Bourassa et Marguerite Roux Sanschagrin). Il a marié (2) Marguerite Dumais, 16 nov. 1863 à St-Roch, Québec, n. 1835 (fille de Édouard Dumais et Angèle Guéret Dumont).

Enfant(s) de Julie Bourassa:

i. William Henry Cooker2 Taylor, n. 1858, d. 11 mars 1868 à Notre-Dame, Québec, sépulture 16 mars 1868 à Notre-Dame, Québec.

Enfant(s) de Marguerite Dumais:

ii. Émilien Taylor, n. 1865.

iii. Mary Taylor, n. 1871.

iv. Joseph Eusèbe William Taylor, n. 1874. Il a marié Alexina Carrier, 23 juin 1900 à St-Gilles de Lotbinière (fille de Louis Carrier et Marie Bilodeau).

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