Descendez-vous d'une fille du roi ?

SIGNATURES DE FILLES DU ROI
Un des objectifs du présent projet est de connaître les signatures mitochondriales des Filles du Roi qui peuplèrent la jeune colonie de la Nouvelle France et dont les descendants se retrouvent aujourd'hui partout en Amérique du Nord. Les signatures avec une astérisque ont été validées par triangulation.

   *BLANCHARD Marie Haplogroup(Hg):H A263G 315.1C T16519C
   ARNUE Marthe Hg:K2b1 A73G T146C C150T A263G 315.1C T16224C C16234T T16311C T16519C
   BRODEUR Louise Hg:K2b1 A73G T146C C150T A263G 315.1C T16224C C16234T T16311C T16519C
   CHOTARD Jeanne Hg:U5 C16192T C16256T C16270T C16291T C16294T A16399G N/T2
   CROSNIER Martine Hg:T2b3-C151T A73G C151T A263G 309.1C 315.1C T16126C C16294T C16296T T16304C T16519C
   CURÉ Françoise Hg:H T195C A263G 309.1C 309.2C 315.1C A16293G T16311C
   DAMISÉ Claude Hg:HV T72C T195C G228A A263G 309.1C 315.1C T16093C T16298C
   DENOT Jeanne Hg:H T152C 309.1C 309.2C 315.1C CRS1
   *DUCORPS LEDUC Jeanne Hg:X2b4 A73G A153G T195C G225A T226C A263G 309.1C 309.2C 315.1C A16183C T16189C C16223T C16278T T16519C
   FOURRIER Jeanne Hg:H7 A263G 315.1C T16519C C16264T C16270T C16278T A16293G T16311C T16519C
   GAUMOND Madeleine Hg:H A93G A200G A263G 309.1C 309.2C 315.1C T16093C G16129A A16316G T16519C
   *GRANDIN Marie Hg:H A263G 315.1C T16519C
   GRAVOIS Marie Hg:U5 A73G A263G 309.1C 315.1C C16076T C16256T C16270T A16272G A16399G
   JOLIVET Marie-Charlotte Hg:U5a1a C16256T C16270T A16399G N/T2
   LAFLEUR Joachine Hg:H C16176T T16311C T16519C N/T2
   LECLERC Marguerite Hg:H2a T131C T195C A263G 315.1C T16189C C16400T T16519C
   LECOUTRE Marie-Louise Hg:H3s T152C C194T A263G 315.1C C522- A523- T16519C
   LEFEVRE Antoinette Hg:K1a2b A73G A263G 309.1C 315.1C C497T 523.1C 523.2A 523.3C 523.4A T16224C T16311C T16519C
   MARCHAND Elizabeth Hg:H A93G A95C A263G 309.1C 315.1C C16111A T16519C
   MARCHESSEAULT Marie Hg:U5 C16192T C16256T C16270T C16291T C16294T A16399G N/T2
   MENACIER Louise Hg:H A263G 309.1C 309.2C 315.1C T16519C
   MICHAEL Françoise Hg:H T146C T195C A263G 315.1C T471C T16519C
   HIARDIN Marguerite Hg:H T16189C T16519C N/T2
   MÉTRU Marie Anne Hg:H C16291T T16362C A16482G N/T2
   PAQUET Marguerite Hg:I A73G T152C T199C T204C G207A T250C A263G 309.1C 315.1C 573.1C 573.2C G16129A C16223T G16391A T16519C
   PAYEN Marie Marthe Hg:K1a A73G A263G 309.1C 315.1C C497T 523.1C 523.2A T16093C T16224C C16256T T16311C T16519C
   PERRAULT Anne Hg:H A263G C456T C16239T T16304C
   PETIT Jeanne Hg:T2b2-C16304T! A73G A263G 315.1C T16126C C16294T C16296T T16519C
   PIÉTON Françoise Hg:L1b A73G T152C C182T G185T T195C G247A A263G 315.1C A357G C522- A523- T16126C C16187T T16189C
   *PILLARD Catherine Hg:A10 A73G A235G A263G 315.1C C522- A523- C544T C16223T A16227C C16290T T16311C G16319A T16519C
   PILOIS Françoise Hg:X2b A73G A153G T195C G225A A263G 315.1C T16189C C16223T C16278T T16519C
   REMONDIERE Andrée Hg:H T16093C G16129A T16519C N/T2
   ROSSIGNOL Jeanne Hg:HV1 C16067T T16519C N/T2
   SERVIGNAN Marie Jeanne Hg:H5 A263G 315.1C C456T G16129A C16148T C16256T T16304C G16390A T16519C
   TALBOT Anne Hg:H A263G 315.1C G16129A C16291T A16316G T16519C
   THIBIERGE Marie-Madeleine Hg:H2a2a1 309.1C 309.2C 315.1C CRS1
   VIARD Marie Marguerite Hg:H1 A263G 309.1C 315.1C T16519C
...
Si votre signature ADN-mt fait partie de celles-ci, et que votre lignée des mères documentée, s.v.p. nous contacter.
FrenchDNA@miroise.org

Les Filles du Roy : Commémoration et noms de famille

jeudi 30 mai 2013, par Michèle Champagne

Adam, Barbier, Binard, Bourgeois, Damours, Desjardins,
Gauthier, Grondin, Hébert, Landry, Levasseur, Morin,
Perrault, Robineau, Royer, Rousseau, Richard, Verger, Videau.
Et d’autres encore...

Ces noms, pour n’en citer que quelques-uns figurent dans la liste des noms de famille des Filles du Roy. Au début de leur arrivée en 1663, une trentaine de femmes posèrent le pied en Nouvelle-France tournant le dos à Paris, Dieppe, La Rochelle et autres contrées... pour s’installer à Trois-Rivières, à Québec ou à Montréal. Des centaines de femmes ont tenté leur chance : de 1663 à 1673, plus de huit cent femmes s’établirent sur les rives du Saint-Laurent. Certaines provenaient de Paris où elles étaient hébergées à l’hôpital La Salpêtrière, dans une section dédiée aux femmes nécessiteuses, aux prostituées, aux malades. Quelle que soit leur origine, toutes ces femmes ont pris racine au Québec.

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Plaque à la mémoire des Filles du Roy, ville de Québec

Votre patronyme figure-t-il sur la liste des noms de famille des Filles du Roy ?

Si vous trouvez votre patronyme, alors l’enquête commence !

Il faudra vous documenter sur la Nouvelle-France, exploiter le fichier d’origine pour retrouver leurs descendants et peut-être les vôtres ? fouiller les recensements, élargir votre enquête aux conjoints, découvrir leurs métiers, visiter des villages, assister aux festivités.

Sans discourir sur le statut des Filles du Roy, toutes ont participé au peuplement de la Nouvelle-France, avec fortes lignées et/ou fausses-couches. Pour celles qui n’ont pas donné la vie, leur mérite est dans le travail de la terre... au pays des « quelques arpents de neige ». Devoir de mémoire, les villes de Trois-Rivières et de Québec ont érigé une plaque à la mémoire de ces femmes.

Voici à titre indicatif, une liste de ressources, non exhaustive, mais c’est un début.

Sources de référence :

Société d’Histoire des Filles du Roy : Consulter la rubrique Liste et tableaux

Le Fichier origine

Liste des filles du Roy qui ont contracté un mariage

Liste des filles du Roy provenant d’Ile de France

Liste des filles du Roy provenant de Normandie
On note : Marie Grandin qui a épousé Claude Robillard.
Voir notre article publié sur le site Histoire et Généalogie sur Claude Robillard jeune Normand, agriculteur en Nouvelle-France

Catherine de Baillon, fille du roi en Amérique

Liste des filles du Roy provenant d’autres région de France

Liste des filles du Roy dont l ’origine est inconnue

Actes de mariage des filles du Roy de 1663 à 1673

Liste des filles du Roy entre 1663 et 1673

Liste des filles du Roy établies à Saint-Augustin-de-Desmaures (situé dans l’agglomération de Québec)

En savoir plus :

La vérité sur les filles du Roi, Fédération des Québécois de souche

Les filles du Roy étaient-elles des prostituées ?

René Forget, Eugénie Fille du Roy et Eugénie de Bourg-Royal, Editions Lanctôt, 2006.

Yves Landry, Orphelines en France, pionnières au Canada : les Filles du roi au XVIIe siècle, , Editions Leméac, 1992.

Colette Piat, Les filles du Roy, Editions Québec Livres, 2013.

En annexes :

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Liste des filles du Roy par noms de famille

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Programmes des festivités au Québec

PDF - 451.2 ko
Programmes des festivités en France

A voir :

Vidéo : Mères du Québec, les Filles du Roy

Vidéo : Histoire du Québec, Les Filles du Roi

Voir en ligne : Commémorations du 350e anniverssaire du premier contingent de Filles du Roy - 1663-2013

Communiqué
OSER LE NOUVEAU MONDE
L’histoire des Filles du Roy
dès le 9 mai 2013

La Maison Saint-Gabriel présente sa nouvelle exposition temporaire Oser le Nouveau Monde, du 9 mai au 22 décembre 2013. En cette année de commémoration du 350e anniversaire de l’arrivée des premières Filles du Roy en Nouvelle-France, cette exposition met en lumière leurs origines, les affres de la traversée, leur installation et leur descendance.

Parties du port de La Rochelle le 22 juin 1663, les 36 premières Filles du Roy arrivent au pays le 22 septembre 1663, à bord de l’Aigle d’Or. La plupart sont orphelines. Elles apportent avec elles leur trousseau et une dot de 50 livres donnée par le roi Louis XIV pour les inciter à venir s’installer en Nouvelle-France. En effet, la population féminine en âge de se marier est sous-représentée puisqu’il y a environ 800 hommes célibataires pour 60 femmes célibataires. De 1663 à 1673, près de 765 Filles du Roy font ainsi «la grande traversée». La majorité d’entre elles se marie dans les quatre mois suivants. Marguerite Bourgeoys en accueille une quarantaine à la Maison Saint-Gabriel. Pendant quelque temps, la ferme de 30 arpents devient leur foyer jusqu’à ce qu’elles réussissent à s’adapter aux rigueurs du pays, à se débrouiller dans le monde difficile de la colonie... et «à prendre mari».

L’exposition met en relief les épreuves surmontées par les Filles du Roy pour arriver jusqu’ici. Après la séparation de la terre natale, elles doivent d’abord survivre à la traversée. Pendant près de trois mois, elles sont confinées dans la Sainte-Barbe, soit l’entrepont du navire, dans des conditions de vie et d’hygiène épouvantables. Puis à leur arrivée et tout au long de leur vie en Nouvelle-France, les défis ne cesseront de se succéder. Endurantes, résilientes, courageuses, elles vont marquer l’histoire du Québec à tout jamais.

Cette exposition Oser le Nouveau Monde est rendue possible grâce à l’appui financier de la Congrégation de Notre-Dame, du ministère de la Culture et des Communications et de la Ville de Montréal, dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal.

Elle est présentée dans la grange historique de la Maison Saint-Gabriel. Le musée est situé au 2146, place Dublin, à Pointe-Saint-Charles, à quelques pas du parc Marguerite-Bourgeoys, près du métro Charlevoix, autobus 57 Est.

Renseignements: 514 935-8136

http://www.maisonsaint-gabriel.qc.ca/fr/communiques/2013/expo2013-Oser-le-nouveau-monde.php